La dernière fois qu’il m’est venu une idée farfelue, elle revêtait les atours chimériques d’un conte de fée. Elle respirait l’amour, elle promettait des lendemains qui chantent et elle avait des allures de toi et moi jusqu’au bout du monde. Elle avait le goût de la guimauve à la rose et collait un peu comme la confiture pêche-abricot. Elle me faisait l’âme tendre et le cœur fondant. Elle ne m’avait pas du tout donné l’impression d’être farfelue.
Depuis le jour où j’ai dû admettre qu’elle l’était, j’en pleure le souvenir.
Ma prochaine idée farfelue, sûr, je m’assois dessus.
Ecrit pour les Impromptus littéraires sur le thème "une idée farfelue".